MERCREDI 11 NOVEMBRE : SORRENTO, ON ARRIVE

Départ pour l'Italie. Vol EasyJet au départ de Roissy, décollage prévu à 11h30.
Pas de problème particulier pour aller jusqu'à Roissy 2D. Enregistrement très rapide de la valise unique (50€ pour une valise A/R !). Embarquement un peu militaire avec tri des passagers "Speedy boarding" et les autres. Ceux qui n'ont pas respecté la règle du bagage à main unique sont obligés de tasser le plus petit dans le plus grand. On rejoint l'avion en bus. Grosse agitation dans l'avion pour caser tous les bagages à main dans les coffres. Tout cela est un peu moins glamour qu'Air France … mais le résultat est là : à 11h30 pile, l'avion commence à rouler !



Le vol est tout à fait tranquille et après un atterrissage tout en douceur, débarquement sur le tarmac sous un soleil pas trop chaud. Récupération très rapide de la valise … et il faut maintenant trouver l'agence Hertz pour récupérer notre Fiat 500. Problème, l'agence est un peu éloignée de l'aérogare, et comme la navette se fait un peu attendre, on décide d'y aller à pied. Malheureusement, les panneaux sont trompeurs … et nous voilà en train de faire un immense tour du quartier, pas très engageant, suivi par d'autres voyageurs qui nous font confiance … à tort Néanmoins, on fini par y arriver. Problème, à priori, la dernière Fiat 500 est partie. Nous sommes en Italie et on insiste un peu. L'employé est sympathique, plutôt bavard … et fait tout son possible pour nous en trouver une. C'est long, très long même … mais au final, on repart au volant d'une Fiat 500 blanche, plus très fraîche (76000 km quand même … et quelques trace de la circulation italienne). A ce propos, on découvre les règles (???) de conduite napolitaines. Le dépassement entre deux files, à cheval sur une ligne blanche, à 100 km/h sur une route limitée à 60 km/h … visiblement, c'est normal ! Bon, on reste prudent et pépères. La sortie de Naples est … particulièrement moche. Après la traversée de deux très longs tunnels, on commence à découvrir la côte avec sa route très sinueuse et ses traversées de village étroites et animées. On arrive quand même à Sorrento après plus d'une heure de route, et après avoir fait un tour pour rien, on arrive finalement dans la vieille ville à l'entrée de l'hôtel La Favorita.



Très bel hôtel, accueil soigné, bagagiste et voiturier, la classe ! Nous bénéficions d'un "surclassement" avec une grande chambre en façade. Et s'il n'y a pas de vue sur mer, nous avons néanmoins la vue sur les jardins avec les fontaines et les citronniers. Quelques photos de la chambre et nous décidons d'aller découvrir les alentours. Il fait bon. Nous découvrons vite que la ville est en surplomb de falaise. Belle vue, bien qu'un peu brumeuse. Nous descendons par la route et quelques escaliers au niveau du port pour nous promener au bord de l'eau et voir la ville depuis le pied de la falaise. Pierre remarque un escalier à flanc de falaise pour remonter en ville. Nous suivons l'étroit passage, un peu inquiétant car il commence à faire sombre, puis empruntons l'escalier. On se demande vraiment s'il mène jusqu'en haut car à mi-hauteur, l'escalier rentre dans la falaise dans une sorte de grotte bien sombre … En fait, c'est bien le chemin et l'escalier ressort plus haut et nous amène sur une jolie petite esplanade. Nous nous installons en terrasse d'un café, face à la mer pour profiter des dernières lueurs de la journée. Un bon café et un muffin plus tard (et 19€ !!!), nous rentrons nous reposer à l'hôtel.



Viens le moment de trouver un restaurant, moment toujours compliqué, d'autant que les restaurants indiqués dans le guide ne sont pas tous ouverts (nous sommes vraiment hors saison). Nous jetons finalement notre dévolu sur un petit restaurant qui semble avoir une petite salle sympathique. On mange plutôt bien, le choix de vin est important, mais ce n'est quand même pas à la hauteur de la réputation de la cuisine italienne.
On est vraiment fatigués, donc retour tranquille à l'hôtel.



JEUDI 12 NOVEMBRE : VOIR CAPRI

Capri, passage obligé pour un séjour romantique … et juste pour pouvoir dire "Capri, c'est fini" Malheureusement, la météo est un peu tristounette et nous n'aurons droit à un rayon de soleil qu'en fin d'après-midi.
Comme nous avions prévu de prendre notre temps ce matin là pour nous reposer et profiter du petit-déjeuner, c'est donc sur le bateau rapide de 11h45 que nous embarquons, avec un retour réservé à 16h30 seulement. Heureusement, le trajet est rapide (20') et la mer défile très vite derrière les hublots au raz des vagues.



Débarquement rapide à Marina Grande et nous fonçons vers le funiculaire qui nous montera jusque sur la place de Capri. Joli point de vue, quelques boutiques et hôtels de luxe tout autour. Les guides conseillent la "Via Krupp", le plus beau sentier du monde. Malheureusement, celui-ci est fermé pour cause d'éboulements et nous nous rabattons sur le joli parc adjacent, le "Giardina d'Augusto" qui offre (moyennant 1&euro une vue spectaculaire sur la baie, les falaises … et la Via Krupp vue d'en haut.



Les guides conseillent aussi Anacapri, au dessus de Capri, qui permet ensuite d'accéder au "Monte Solaro" via un télésiège. C'est donc avec un petit bus public orange que nous montons à Anacapri, par une route sinueuse et très spectaculaire, voire vertigineuse. Il est déjà 13h30 et nous avons une petite faim. Nous trouvons une excellente part de pizza à emporter que nous mangeons sur un banc suivi d'un café en terrasse. Puis nous trouvons le fameux télésiège … monoplace ! Nous prenons un A/R avant d'embarquer sur ces "chaises suspendues" : un peu impressionnant, mais somme toute, ce n'est qu'un télésiège. En haut, peu de monde, à part toute une famille indienne un peu bruyante. La vue est magnifique, les falaises vraiment vertigineuses … et le soleil fait une opportune apparition et fait enfin scintiller la Méditerranée. Après quelques selfies, Pierre se demande si on ne pourrait pas descendre à pied … mais avec un dernier bateau à 16h30, il ne faut pas se louper. Renseignement pris, on prend donc à pied le chemin de la descente (tant pis pour les billets retour du télésiège). C'est finalement très simple et permet de profiter un peu du paysage et de la nature environnante.




Retour à Capri, où nous attendons, assez longtemps, le bus qui nous redescendra directement au port de Marina Grande, sans passer par la case Capri centre. Nous attendons le bateau du retour assis en bout de jetée, loin des myriades de touristes chinois ou japonais, et nous profitons un peu de la douceur de cette fin de journée. Le bateau de 16h30 arrive, la foule embarque … et Pierre n'arrive plus à remettre la main sur les billets … bon moment de stress et de fouille nerveuse dans le sac à dos. Evidemment, les billets sont retrouvés et nous voila sur le retour. Il fait chaud et j'en profite pour une petite sieste.



Avant de retourner à l'hôtel, pause dans un bar/glacier branché de Sorrento, le "Puro". Le serveur, plutôt beau gosse, essaie de deviner nos goûts pour nous faire goûter les glaces … et se plante complètement (de la glace au chocolat pour Pierre : tout faux !) Finalement, nous prendrons surtout une glace au citron: le citron sous toutes ses formes étant quand même LA spécialité locale. Accompagné d'un thé à prix d'or (encore &hellip, nous apprécions l'endroit, et sa particularité, trois grandes balançoires dans la salle.



Retour à l'hôtel pour un peu de repos avant de partir vers un restaurant, le Parrucchiano, conseillé par l'hôtel (normal, c'est le même propriétaire, et ils font 10% de remise … pour un paiement en cash !). L'endroit est beau : de grandes salles sous de grandes serres verdoyantes et étagées, adossées à un bâtiment ancien. Problème, il fait un peu frais (on est quand même en novembre), l'endroit est quasiment désert (trois ou quatre couples dans ces grandes salles) et les vieux serveurs semblent un peu fatigués. Le tout est un peu trop silencieux. Ambiance un peu étrange donc, et la cuisine ne présente rien d'extraordinaire, sans être bon marché pour autant. Heureusement, on aura nos 10%



Retour à l'hôtel pour une bonne nuit. Oui, cette fois, Capri, c'est fini !


VENDREDI 13 NOVEMBRE : LA COTE AMALFITAINE

Aujourd'hui ce sera tourisme le long de la côte amalfitaine avec notre petite Fiat 500.

Premier arrêt à Massa Lubrense, petite ville haut perchée au dessus de la mer. A vrai dire, l'endroit ne présente … aucun intérêt, ou alors on ne l'a pas trouvé. On fait quand même rapidement le tour à pied, la vue n'est pas mal, un hélicoptère fait du travail aérien en dessous, dans la partie basse de la ville. Et le soleil est toujours aux abonnés absents.



Vers 13h, nous reprenons donc la route, direction "Santa Agata Sui Due Golfi" … que nous ne trouverons jamais ! Et d'erreur de direction en erreur de direction, de route barrée (ou prétendue telle) en guidage GPS hasardeux sur de minuscules routes, nous revenons sur nos pas du côté de Sorrento et sommes embarqués sur la route vers Naples, à l'opposée de notre objectif. Et c'est donc après des dizaines de kilomètres, des milliers de virage, que nous arrivons au sud de la péninsule. Il faut encore traverser plusieurs petites villes, Agerola, Furore, etc. pour arriver enfin et fourbus à Amalfi. L'endroit est beau mais très touristique. Pour nous remettre d'aplomb, nous prenons donc un café et une part de gâteau face à la cathédrale (oups, encore 18€, le gâteau passe mal !). Nous allons sur la plage de gros graviers ronds, où quelques personnes se baignent : il est vrai que l'eau n'est pas froide et je regrette amèrement de ne pas avoir mon maillot de bain pour me baigner un 13 novembre. Néanmoins, on profite de l'ambiance tranquille, des barques qui glissent sur la mer d'huile. Après une heure à Amalfi, nous prenons la route pour monter à Ravello.




Ravello, très joli village, avec ses hôtels de luxe aux façades un peu délavées mais qui offrent de superbes terrasse avec une vue grandiose. Le village est quasiment désert, à part quelques chats. Karine nous avait conseillé Ravello qui lui rappelle des souvenirs romantiques de scooter et de bijou … En plus, Richard Wagner y a séjourné et laissé son nom à une ruelle. Il est déjà 15h30 et nous reprenons vite la route pour arriver à Positano avant la nuit.



Quelques centaines de virage plus loin, nous arrivons à Positano alors que le jour tombe. Le plan de circulation fait qu'on parcourt toute la ville de haut en bas puis de bas en haut sans demi-tour possible … et comme Pierre fait un peu le difficile pour le parking nous ressortons de la ville par la route où nous sommes arrivés ! Mais là, j'aperçois un magnifique couché de soleil : je gare la Fiat "à l'arrache" pour prendre quelques belles photos du soleil rouge qui se reflète sur la mer. Nous garons un peu mieux la voiture et partons faire un tour dans la ville. L'endroit est charmant, et depuis la plage, la vue de toutes ces maisons et hôtels colorés accrochés à la montagne est très typique de cette côte amalfitaine. Quand les dernières lueurs ont disparu à l'horizon, nous reprenons la voiture.



Pour le retour, nous avons en tête que nous devrions tomber sur la même route barrée qui nous a empêché d'arriver par là … et effectivement, premier panneau "route barrée" et obstacle en travers de la route pour bloquer la circulation. C'est sans compter sur le fait que toutes les voitures qui nous précèdent contournent l'obstacle, en ralentissant à peine. Juste une chicane, en fait ! Nous suivons les italiens, donc, en nous disant que nous tomberons plus loin sur une déviation. Eh bien, la scène se répète deux fois … et dans l'autre sens, un bus de transport public contourne lui aussi les "routes barrées". Plus étonnant, nous tombons effectivement sur une zone de travaux avec des feux de circulation alternée, que les gens respectent cette fois. Bref, la route est barrée, mais la circulation continue et est même organisée … Je passe sur les fous du volant qui dépassent en toutes circonstances !

A l'approche, une hésitation fatale entre les indications du GPS et les panneaux de direction nous embarque dans un dédale de petites routes, de plus en plus étroites, bordées de hauts murs. Inquiétant avec le sentiment qu'on va se retrouver définitivement coincé dans un entonnoir de ruelles, en pleine nuit. Et d'ailleurs, Pierre sursaute violemment quand je racle bien involontairement le rétroviseur droit de la Fiat sur le mur qui borde cette minuscule route. C'est avec un grand soulagement que nous revenons finalement sur la route qui nous ramène à Sorrento, et malgré un dernier détour du GPS, nous sommes content de remettre les clés de la Fiat au voiturier de l'hôtel.

Pour finir la journée, Pierre nous a trouvé un bon petit restaurant dans le guide … qui va s'avérer extrêmement décevant : nous sommes rapidement seuls dans la salle de l'étage (joli déco, mais rien d'extraordinaire, cuisine très banale, serveur neurasthénique et toujours relativement cher. Encore raté ! D'ailleurs, nous allons prendre notre dessert chez le glacier du Puro (celui avec les balançoires &hellip



Retour à l'hôtel, bien fatigués par la route de la journée. Et malheureusement, en regardant mon smartphone distraitement avant d'aller me coucher, je découvre les premières infos sur les attentats en cours à Paris en cette sinistre soirée du 13 novembre 2015. Et c'est donc impuissants et horrifiés que nous passons d'une chaîne à l'autre jusqu'à 1h du matin pour suivre ces évènements en direct. On aimerait bien s'endormir et se dire qu'au réveil, tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Malheureusement non.

SAMEDI 14 NOVEMBRE : POMPEI

"Gueule de bois" ce matin. On cherche immédiatement les dernières informations, encore plus inquiétantes que la veille. On descend quand même déjeuner et il n'est pas dit que les fous qui ont fait ça nous empêcheront complètement de profiter de cette dernière journée, de ces petites vacances tant attendues après des semaines harassantes de boulot.

Direction Pompei donc, et même si le GPS nous fait à nouveau passer dans quelques rues inquiétantes et défoncées, nous arrivons sur le site. Les premiers parkings sentent l'arnaque et nous nous garons donc sur le parking a priori officiel.

Muni du plan fourni à l'entrée, nous découvrons cette ville. Ce qui frappe le plus, d'ailleurs, c'est qu'il s'agit réellement d'une ville complète par sa taille, ses rues, tous ses monuments. Je pensais visiter un grand village et finalement, nous aurons passé trois heures à marcher sans avoir exploré l'ensemble des rues. D'ailleurs, beaucoup ne sont pas accessibles. Le site est réellement extraordinaire, surtout quand on pense à son destin et aux six mètres de cendres qui l'on recouvert pendant presque deux millénaires. Et encore, un quartier entier n'a pas été dégagé.



Certaines peintures aux murs des villa sont d'une étonnante fraîcheur, on imagine bien la vie dans ces grandes villa … un peu moins dans les toutes petites maisons. L'exposition, sous une curieuse pyramide de bois, des corps surpris par la catastrophe est troublante et résonne avec les dramatiques évènements de la veille à Paris. J'apprécie l'ambiance du grand palestre, sorte d'immense cloître où l'on imagine sans mal des athlètes en train de s'entraîner. Vous aimez les gladiateurs ?



Vers 13h30 nous rejoignons la cafétéria bien intégrée près de la grande place de Pompei. Café et muffins comme d'habitude, cette fois, à un prix raisonnable ! Un serveur du comptoir vient nous voir à notre table … et me demande la marque de ma montre (une simple Fossil, mais c'est vrai qu'elle attire l'oeil). Mais surtout, il nous demande si nous sommes français, et nous dit son horreur de ce qui s'est passé en France et nous témoigne son soutien. C'est vraiment touchant.

Nous décidons de délaisser une partie de la visite de la ville de Pompéi pour avoir le temps de monter au Vésuve avant la nuit. Nous reprenons la route et après pas mal de détours nous roulons sur une route pavée qui monte vers le Vésuve, route bordée de grands restaurants pompeux, plutôt des lieux de réception pour mariages à l'italienne. Après un ou deux kilomètres de route bringuebalante, nous arrivons à l'entrée du Parc National qui permet normalement d'accéder au sommet … pour apprendre qu'à cette saison, il ferme à 15h. Il est 15h30 …

Retour donc à Sorrento. Petit tour sur la terrasse de l'hôtel : on voit le Vésuve de l'autre côté de la baie, mais le temps est décidément bien brumeux. Ce soir, c'est décidé, on met les moyens pour diner dans un bon restaurant, l'Antica Trattoria. On ne va pas le regretter : belle salle, belle table, service attentif. Le menu "dégustation" nous permet cette fois de savourer un cuisine raffinée, avec quelques touches de citron, LE produit de la région. Au dessert, la glace au citron est accompagné d'un petit verre de limoncello. Et puis, il y a ce sympathique joueur de mandoline, avec son air de Paul Préboist, capable de passer rapidement de Simon & Garfunkel au folklore napolitain. Et puis quand même, c'est tellement romantique Lui aussi nous parle de la France et de Paris, où il a d'ailleurs vécu.




Un bon moment qui nous aura permis de se changer un peu les idées et de conclure ce séjour sur une bonne note gastronomique.


DIMANCHE 15 NOVEMBRE : SOLEIL ET RETOUR

C'est évidemment au moment du départ que le soleil décide de se montrer franchement. Heureusement, nous avons un peu de temps avant de prendre la route de l'aéroport et nous en profitons pour apprécier Sorrento sous le soleil. Evidemment, c'est beaucoup plus agréable. Un dernier thé en terrasse, face au Vésuve, nous prenons la route du retour.




Comme il faut faire le plein de la Fiat 500 avant de la restituer, le GPS nous gratifiera encore de quelques détours douteux. Les stations services des alentours sont tout aussi douteuses, mais bon, ce n'est sans doute qu'une impression, et la voiture est enfin déposée chez Hertz. Retour à pied à l'aérogare, sans faire le tour du pâté de maison cette fois.
Comme à l'aller, l'embarquement est mené tambour battant et l'avion commence à rouler avec deux minutes d'avance sur l'horaire. Décidément, EasyJet confirme sa réputation de ponctualité. Le vol du retour longe la côte ouest italienne et survole les Alpes au soleil couchant, c'est beau.



Nous voilà de retour, à Orly cette fois. Récupération rapide de la valise … et pas de contrôle à la sortie. Pas très joyeux de retrouver le RER, surtout dans cette ambiance générale, mais par contre, contents de retrouver notre "chez nous" vers 19h30 avec encore une soirée devant nous pour conclure cette escapade italienne.

Pour accéder à l'ensemble des photos, merci de m'adresser un mail et je vous enverrai le lien